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«Il arrivera, à la fin des jours, que la montagne de la maison du Seigneur s'élèvera au-dessus des collines. Alors de nombreuses nations afflueront vers elle [...]en disant : "Venez, montons à la montagne du SEIGNEUR, à la maison du Dieu de Jacob, qu'il nous enseigne ses voies et que nous suivions ses sentiers."». (Isaïe 2,2-3)
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 la Vérité sur le culte de Marie

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MessageSujet: la Vérité sur le culte de Marie   la Vérité sur le culte de Marie Icon_minitimeDim 11 Juil - 16:49

Nombreux, parmi les juifs et même parmi les chrétiens sont ceux qui bafouent le culte de Marie. Ils disent qu'on fait une divinité d'une simple femme, que ces pratiques sont idolâtrique, etc. .

Mais prenez garde ! Si ceux-là jugent par l'extérieur ; Dieu, Lui regarde au fond des coeurs.

On n'a jamais fait de Marie une divinité. Si nous la prions, c'est pour prier Jésus Christ. Nous savons en effet que Marie a été toute sa vie très proche de Jésus, et qu'elle est à présent vivante auprès de Lui, puisque Jésus a dit :
"Dieu est le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. C'est le Dieu des vivants et non des morts"

Alors pourquoi ne pas s'adresser à Jésus directement ? En fait, nous nous adressons à Jésus directement. Mais nous le faisons en présence de Marie, à qui nous demandons de compléter et de parfaire notre prière pour qu'elle soit encore plus agréable à Jésus Christ. Nous savons en effet que nous, nous sommes encore imparfaits, pleins d'appétit pour les choses du monde, mais elle, la toute-pure, a été rendue parfaite par Jésus Christ lorsque l'Esprit Saint est venue sur elle pour lui donner le Seigneur.

Et le chapelet n'est en rien une prière répétitive. En apparence, seulement, c'est toujours la même prière, mais en fait cette récitation d'Ave Maria n'est qu'un moyen pour nous concentrer et parler en cœur à cœur avec le Seigneur Jésus Christ, en contemplant sa vie au travers des Saints Mystères (Sa vie, Son enseignement, Ses œuvres, Sa mort et Sa glorieuse résurrection).

Il est en effet facile de répéter toujours la même et courte prière, et alors l'esprit devient libre pour méditer sur la vie de Jésus et prier le Seigneur, avec l'aide d'une ceinture de sécurité, cette dizaine d'Ave Maria qui nous ramène sans cesse à l'intimité avec Jésus par ses mots "Je vous salue Marie. . .Jésus le fruit de ton sein est béni. . .prie pour nous pauvres pécheurs"

Le chapelet est un moyen sûr pour grandir dans la prière. Tout comme Jésus s'est abrité dans le sein de Marie, duquel il rayonnait et duquel il a consacré Jean, encore dans le sein d'Elisabeth, pour être son prédécesseur ; de même, nous pouvons nous servir du chapelet pour abriter notre relation avec Jésus Christ, et de là soyons sûr qu'elle rayonnera et fera de nous des consacrés à Jésus pour annoncer dignement Son Nom Très Saint.

Jésus-Christ est la fin dernière de toutes nos dévotions.



St Louis-Marie Grignion de Monfort dans son Traité de la Vraie Dévotion a écrit:
61. Première vérité. Jésus-Christ notre Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, doit être la fin dernière de toutes nos autres dévotions. Autrement elles seraient fausses et trompeuses.
Jésus-Christ est l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin de toutes choses.
Nous ne travaillons que pour rendre tout homme parfait en Jésus-Christ, parce que c'est en Lui seul qu'habitent toute la plénitude de la Divinité et toutes les autres plénitudes de grâces, de vertus et de perfections.
C'est en Lui seul que nous avons été bénis de toute bénédiction spirituelle.
Il est notre unique maître qui doit nous enseigner, notre unique Seigneur de qui nous devons dépendre, notre unique chef auquel nous devons être unis, notre unique modèle auquel nous devons nous conformer, notre unique médecin qui doit nous guérir, notre unique pasteur qui doit nous nourrir, notre unique voie qui doit nous conduire, notre unique vérité que nous devons croire, notre unique vie qui doit nous vivifier et notre unique tout en toutes choses qui doit nous suffire.
Il n'a point été donné d'autre nom sous le ciel, que le nom de Jésus, par lequel nous devions être sauvés. Dieu ne nous a point mis d'autre fondement de notre salut, de notre perfection et de notre gloire, que Jésus-Christ.
Tout édifice qui n'est pas posé sur cette pierre ferme est fondé sur le sable mouvant, et tombera infailliblement tôt ou tard.
Tout fidèle qui n'est pas uni à Lui comme une branche au cep de vigne, tombera, séchera, et ne sera propre qu'à être jeté au feu.
Si nous sommes en Jésus-Christ, et Jésus-Christ en nous, nous n'avons point de damnation à craindre.
Ni les anges des cieux, ni les hommes de la terre, ni les démons des enfers, ni aucune autre créature ne peut nous nuire parce qu'elle ne peut nous séparer de la charité de Dieu qui est en Jésus-Christ.
Par Jésus-Christ, avec Jésus-Christ, en Jésus-Christ, nous pouvons toutes choses, rendre tout honneur et gloire au Père, en l'unité du Saint-Esprit, nous rendre parfaits et être à notre prochain une bonne odeur de vie éternelle.



62. Si donc nous établissons la solide dévotion de la très saint Vierge, ce n'est que pour établir plus parfaitement celle de Jésus-Christ, ce n'est que pour donner un moyen aisé et assuré pour trouver Jésus-Christ.
Si la dévotion à la sainte Vierge éloignait de Jésus-Christ, il faudrait la rejeter comme une illusion du diable. Mais tant s'en faut ! Cette dévotion ne nous est nécessaire que pour trouver Jésus-Christ parfaitement, l'aimer tendrement et le servir fidèlement.



63. Je me tourne ici un moment vers Vous, ô mon aimable Jésus, pour me plaindre amoureusement à Votre divine Majesté de ce que la plupart des chrétiens, même les plus savants, ne savent pas la liaison nécessaire qui est entre Vous et Votre sainte Mère.
Vous êtes, Seigneur, toujours avec Marie, et Marie est toujours avec Vous et ne peut être sans Vous, autrement elle cesserait d'être ce qu'elle est.
Elle est tellement transformée en Vous par la grâce qu'elle ne vit plus, qu'elle n'est plus.
C'est Vous seul, mon Jésus, qui vivez et régnez en elle, plus parfaitement qu'en tous les anges et les bienheureux.
Ah ! si l'on connaissait la gloire et l'amour que Vous recevez en cette admirable créature, on aurait de Vous et d'elle bien d'autres sentiments.
Elle Vous est si intimement unie, qu'on séparerait plutôt la lumière du soleil, la chaleur du feu ! Je dis plus, on séparerait plutôt tous les anges et les saints de Vous, que la divine Marie : parce qu'elle Vous aime plus ardemment et Vous glorifie plus parfaitement que toutes vos créatures ensemble.



64. Après cela, mon aimable Maître, n'est-ce pas une chose étonnante et pitoyable, de voir l'ignorance et les ténèbres de tous les hommes d'ici-bas à l'égard de Votre saint Mère ?
Je ne parle pas tant des idolâtres et des païens, qui, ne Vous connaissant pas, n'ont garde de la connaître. Je ne parle même pas des hérétiques et schismatiques, qui n'ont garde d'être dévots à votre sainte Mère, s'étant séparé de Vous et de votre sainte Église.
Mais je parle des chrétiens catholiques, et même des docteurs parmi les catholiques, qui, faisant profession d'enseigner aux autres les vérités, ne Vous connaissent pas, ni votre sainte Mère, si ce n'est d'une manière spéculative, sèche, stérile et indifférente.
Ces Messieurs ne parlent que rarement de votre sainte Mère et de la dévotion qu'on lui doit avoir, parce qu'ils craignent, disent-ils, qu'on n'en abuse, qu'on ne Vous fasse injure en honorant trop votre sainte Mère.
S'ils voient ou entendent quelque dévot à la sainte Vierge parler souvent de la dévotion à cette bonne Mère, d'une manière tendre, forte et persuasive, comme d'un moyen assuré et sans illusion, d'un chemin court et sans danger, d'une voie immaculée et sans imperfection, et d'un secret merveilleux pour Vous trouver et Vous aimer parfaitement, ils se récrient contre lui, et lui donnent mille fausses raisons pour lui prouver qu'il ne faut pas qu'il parle tant de la sainte Vierge, qu'il y a de grands abus en cette dévotion, et qu'il faut s'appliquer à les détruire et à parler de Vous, plutôt qu'à porter les peuples à la dévotion à la sainte Vierge qu'ils aiment déjà assez.
On les entend quelquefois parler de la dévotion à votre sainte Mère, non pas pour l'établir et la persuader, mais pour détruire les abus qu'on en fait, tandis que ces Messieurs sont sans piété et sans dévotion tendre pour Vous, parce qu'ils n'en ont pas pour Marie, regardant le rosaire, le scapulaire, le chapelet, comme des dévotions de femmelettes propres aux ignorants, sans lesquelles on peut se sauver.
Et s'il tombe en leurs mains quelque dévot à la sainte Vierge, qui récite son chapelet ou ait quelque autre pratique de dévotion envers elle, ils lui changeront bientôt l'esprit et le cœur.
Au lieu du chapelet, ils lui conseilleront de dire les sept psaumes, au lieu de la dévotion à la sainte Vierge, ils lui conseilleront la dévotion à Jésus-Christ.
O mon aimable Jésus, ces gens ont-ils votre esprit? Vous font-ils plaisir d'en agir de même ?
Est-ce Vous plaire que de ne pas faire tous ses efforts pour plaire à votre Mère, de peur de Vous déplaire? La dévotion à notre sainte Mère empêche-t-elle la Vôtre ?
Est-ce qu'elle s'attribue l'honneur qu'on lui rend ? Est-ce qu'elle fait bande à part ? Est-elle une étrangère qui n'a aucune liaison avec Vous ? Est-ce Vous déplaire que de vouloir lui plaire ? Est-ce se séparer ou s'éloigner de Votre amour, que de se donner à elle et de l'aimer ?



65. Cependant, mon aimable Maître, la plupart des savants, pour punition de leur orgueil, n'éloigneraient pas plus de la dévotion à votre sainte Mère, et n'en donneraient pas plus d'indifférence, que si tout ce que je viens de dire était vrai. Gardez-moi, Seigneur, gardez-moi de leurs sentiments et leurs pratiques, et me donnez quelque part aux sentiments de reconnaissance, d'estime, de respect et d'amour que Vous avez à l'égard de votre sainte Mère, afin que je Vous aime et glorifie d'autant plus que je Vous imiterai et suivrai de plus près.



66. Comme si jusqu'ici je n'avais encore rien dit en l'honneur de votre sainte Mère, faites-moi la grâce de la louer dignement malgré tous ses ennemis qui sont aussi les vôtres et que je leur dise hautement avec les saints : " Non praesumat aliquis Deum se habere propitium qui benedictam Matrem offensam habuerit. "- Que celui-là ne présume pas recevoir la miséricorde de Dieu, qui offense sa sainte Mère.



67. Et pour obtenir de votre miséricorde une véritable dévotion à votre sainte Mère, et pour l'inspirer à toute la terre, faites que je Vous aime ardemment, et recevez pour cela la prière embrasée que je Vous fais avec saint Augustin et vos véritables amis :



Vous êtes, ô Jésus, le Christ du Seigneur, mon père saint, mon Dieu plein de miséricorde, mon roi infiniment grand.
Vous êtes mon pasteur charitable, mon unique maître, mon aide plein de bonté, mon bien-aimé d'une beauté ravissante, mon pain de vie, mon prêtre éternel.
Vous êtes mon guide vers la patrie, ma vraie lumière, ma douceur toute sainte, ma voie droite et sans détour.
Vous êtes ma sagesse brillante par son éclat, ma simplicité pure et sans tache, ma paix et ma douceur. Vous êtes enfin toute ma sauvegarde, mon héritage précieux, mon salut éternel.

Ô Jésus-Christ, aimable Maître, pourquoi, dans toute ma vie, ai-je aimé, ai-je désiré autre chose que Vous ?
Jésus, mon Dieu, où étais-je quand je ne pensais pas à Vous ?
Ah ! du moins, qu' à partir de ce moment, mon cœur n'ait de désirs et d'ardeurs que pour le Seigneur Jésus. Qu'il se dilate pour n'aimer que Lui seul.
Désirs de mon âme, courez désormais, c'est assez de retard. Hâtez-vous d'atteindre le but auquel vous aspirez, cherchez en vérité Celui que vous cherchez.
Ô Jésus, anathème à qui ne Vous aime pas ! que celui qui ne Vous aime pas soit rempli d'amertume !
Ô doux Jésus, soyez l'amour, les délices et l'admiration de tout cœur dignement consacré à votre gloire. Dieu de mon cœur et mon partage, divin Jésus, que mon cœur se sépare de ce qui lui est propre afin que ce soit Vous qui viviez en moi..
Que Votre amour brûle sans cesse sur l'autel de mon cœur, qu'il embrase le plus intime de mon être, qu'il consume le fond de mon âme afin que je puisse paraître dignement devant Vous au jour de ma mort.

Amen

Que les fidèles disent cette prière tous les jours pour demander l'amour de Jésus que nous cherchons par la divine Marie.

Vous pouvez lire le Traité de la vraie dévotion de St Louis-Marie Grignion de Monfort à cette adresse http://www.sitedemarie.com/traite/traitetm.htm#tr4
Je vous en conseille fort fort la lecture, il est tout à fait édifiant.
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MessageSujet: Re: la Vérité sur le culte de Marie   la Vérité sur le culte de Marie Icon_minitimeDim 5 Sep - 22:24

http://qe.catholique.org/la-sainte-vierge/8089-la-virginite-de-marie-n-est-elle-pas

Citation :
La virginité de Marie, n’est-elle pas contraire à la Bible ?

Dans les Evangiles se trouvent quelques passages qui semblent enlever à Marie sa gloire. Pourtant en examinant ces passages à la lumière du contexte de l’époque où ils ont été écrits, on se rend parfaitement compte qu’il n’existe aucune contradiction et que la figure de Marie reste tout à fait claire.

Trois fois on parle clairement des « frères de Jésus » :

« Jésus parlait encore à la foule, quand sa mère et ses frères guettaient dehors pour avoir l’occasion de lui parler. Quelqu’un lui dit : Votre mère est là dehors ainsi que vos frères ; ils désirent vous parler. » (Mt 12,46-47)

« D’où lui vient cela et quelle est cette sagesse qui lui est départie ? Et comment de si grands miracles s’accomplissent-ils par ses mains ? N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? » (Mc 6,2-3)

« C’est bien le fils du Charpentier. Marie n’est-elle pas sa mère ? Jacques, José, Simon et Jude ne sont-ils pas ses frères ? Toutes ses sœurs vivent parmi nous...D’où lui vient donc tout cela ? » (Mt 13,55-56)

La lecture de ces textes amène à la conclusion que Marie, ayant eu d’autres enfants, n’est pas vierge. Mais avant de tirer des conclusions faciles qui s’opposent aux textes reportés au début et à la tradition millénaire de l’Eglise Catholique, il faut voir le sens du mot « frère » dans la Bible ; et de qui sont les fils appelés « frères de Jésus ».

« Frère » en hébreu et araméen s’utilise pour désigner des personnes apparentées, même de façon lointaine. Un simple exemple se trouve dans le livre de la Genèse où il est clairement dit que Lot était le neveu d’Abram :

« Tharé engendra Abram, Nachor et Aran ; Aran engendra Lot. » (Gn 11, 27)

Plus loin, Abram appelle Lot « frère » :

« Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait pas, je te prie, de différend entre nous deux et entre nos bergers. Nous sommes frères. » (Gn 13, Cool

Dans Gn 14, 14-16, Abram appelle à nouveau Lot son « frère » :

« A la nouvelle de la capture de son frère, Abram mit sur pied trois cent dix-huit de ses gens les mieux éprouvés, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu’à Dan. Là, divisant sa troupe pour les attaquer de nuit avec ses serviteurs, il les battit et les poursuivit jusqu’à Hoba, qui est au nord de Damas. Il reprit tous ses biens pillés et ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens. »

Nous avons d’autres exemples dans les textes de la Genèse (Gn 29, 10-12). A côté de cette explication, nous trouvons clairement dans les évangiles que Marie, la mère de Jésus, n’est pas la mère de ces « frères ». Il s’agit d’une autre Marie. Matthieu, quand il parle des femmes qui étaient au Calvaire, dit :

« Il y avait aussi quelques femmes qui regardaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée, pour le servir. De ce nombre étaient Marie de Magdala et Marie, mère de Jacques et Joseph, et la mère des fils de Zébédée. » (Mt 27,55-56)

Nous lisons également dans Marc :

« Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles, Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques le petit et de José et de Salomé, qui le suivaient et le servaient quand il était en Galilée, ainsi que plusieurs autres femmes qui étaient montées avec lui à Jérusalem. » (Mc 15,40-41)

Et s’il restait encore un doute, il existe un autre texte tout à fait significatif. Avant de mourir, Jésus confia sa mère à Jean.

« Auprès de la croix se tenait sa mère, la sœur de sa mère, Marie femme de Clopas et Marie de Magdala. Jésus voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voici votre fils. Ensuite au disciple : Voilà ta mère. A partir de ce moment-là le disciple la prit chez lui. » (Jn 19,25-27)

Il est donc évident que Marie n’avait plus d’époux (Joseph était mort) ni d’enfants qui puissent l’accueillir. Chez les juifs c’est une malédiction qu’une femme reste seule.

Il existe d’autres textes qui ont besoin d’être éclaircis afin de ne pas faire d’erreur. En parlant de la naissance de Jésus, l’évangéliste Luc utilise le terme « premier-né » :

« Et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, faute de place pour eux à l’hôtellerie. » (Lc 2,7)

Pour notre mentalité actuelle, il est clair que l’utilisation de ce terme s’oppose à celui d’« unique ». Ainsi Marie aurait eu d’autres enfants. Mais cette conclusion perd sa logique si on étudie, dans le contexte historique, la signification qu’on lui donnait.

Au sens biblique (« bejor » en hébreu) c’est le premier fils, qu’il soit unique ou qu’il soit le premier de plusieurs. Cela vient de la loi de Moïse qui exigeait la consécration du premier fils, qu’on appelé « premier-né ». Peu importait qu’il soit le premier d’autres enfants ; d’ailleurs on n’attendait pas la naissance d’un autre enfant pour consacrer le premier :

« Tu consacreras au Seigneur tout premier-né. Mêmes les premiers-nés de tes animaux. Les mâles appartiendront au Seigneur. » (Ex 12, 12)

La loi prescrivait la date du rachat et ce qu’on devait payer (Nb 18, 15 et Lv 5, 7 ; Lv 12, Cool Ainsi pouvons-nous lire dans Luc :

« Lorsque les jours de la purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, ils le portèrent à Jérusalem pour le porter au Seigneur » ( Lc 2,22-24)

La découverte qu’on fit en 1922 à Tell-el-Yehudieh (Egypte) est intéressante. Il s’agit d’une pierre mortuaire de - 5 avant Jésus. L’inscription fait allusion à une femme hébraïque Arsinoe, à qui elle était dédiée : « Dans les douleurs de l’accouchement de mon premier-né le destin me conduisit à la fin de ma vie ». Il semble logique que si cette femme juive mourut en donnant la vie à son fils premier-né, elle n’en eut pas d’autres ; pourtant malgré cette évidence on parle du « premier-né ».

Deux autres textes doivent aussi être expliqués parce que certains disent que Jésus n’appréciait pas sa mère. Indépendamment des textes, cette interprétation ne peut être exacte, car ce serait rabaisser Jésus au niveau de certains enfants grossiers qui maltraitent leur mère.

Dans Matthieu, on lit :

« Quelqu’un lui dit : Votre mère est là dehors, ainsi que vos frères : ils désirent vous parler. Mais Jésus répondit : Qui est ma mère, qui sont mes frères ?...Quiconque fait la volonté de mon père qui est dans les cieux est pour moi un frère, une sœur et une mère. » (Mt 12,47-50)

Comme il a été observé, il n’est pas concevable que Jésus manque de respect à sa mère. Ce qu’il a voulu souligner là, c’est l’importance d’accomplir la volonté de Dieu. Par ailleurs nous pouvons voir un éloge de Jésus à sa mère, qui n’est pas devenue sa mère par hasard ou inconsciemment, mais parce qu’elle accomplit la volonté du Père. Il suffit de lire le dialogue de Marie avec l’Ange Gabriel, pour s’en convaincre (Lc 1,26-38)

Le dernier texte que nous voulons examiner est la réponse que Jésus fait à sa mère à l’occasion de son premier miracle aux noces de Cana.

« Le vin manqua. La mère de Jésus lui dit : ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit : Mère, en quoi cela nous concerne-t-il ? Mon heure n’est pas encore arrivée. » (Jn 2,3-4)

Cette phrase pourrait sembler dure, si elle n’était pas dirigée par Jésus à sa mère et si nous ne tenions pas compte de ce qui a suivi : Jésus anticipe son premier miracle pour obéir à sa mère.

« C’est ainsi que Jésus manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. » (Jn 2,11) Marie avait laissé la primeur à Jean-Baptiste (Lc 1,29). Cette fois, elle intervient pour hâter le commencement de l’évangile, ensuite elle ne parlera plus. Ses dernières paroles sont « Faites tout ce qu’il vous dira. » (Jn 2,5)

Nous, catholiques, avons toujours considéré que les paroles prononcées par Jésus du haut de la croix à son apôtre Jean : « Voici ta mère » sont une invitation à ce que nous recevions Marie comme mère, puisqu’il est notre frère. Par son sang il nous a élevés à être les membres de sa famille : fils de Dieu, ses frères et finalement les fils de la même mère, Marie. Nous avons tous ressentis dans notre vie, son amour maternel et nous sommes fiers d’elle. C’est pourquoi nous désirons aussi que tous nos frères chrétiens aient les faveurs qu’elle obtient de son fils pour ceux qui l’honorent ; nous les invitons avec les paroles mêmes du Christ agonisant : « Frères, c’est votre mère ! Comme Jean, acceptez-la chez vous. »
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MessageSujet: Re: la Vérité sur le culte de Marie   la Vérité sur le culte de Marie Icon_minitimeVen 17 Sep - 20:17

Marie et le péché originel

On objectera peut-être : comment cela nous autorise-t-il à dire qu'elle fût conçue sans le péché originel ?

Si les anglicans savaient ce que nous entendons par péché originel, ils ne poseraient pas cette question. Notre doctrine du péché originel n'est pas la même que celle des protestants. Le « péché originel » tel que nous l'entendons, ne peut être appelé péché dans le sens ordinaire, étroit, du mot « péché ». Il s'agit d'une expression signifiant le péché d'Adam en tant qu'il nous est transmis, ou l'état auquel le péché d'Adam réduit ses enfants.

Les protestants en revanche semblent entendre ce terme au sens de péché, ce dernier mot étant pris au sens de péché actuel. Nous, avec les Pères, le considérons comme quelque chose de positif. Les protestants pensent qu'il est une maladie, un changement radical de la nature, un poison actif, corrompant l'âme de l'intérieur, infectant ses éléments essentiels et la désorganisant. Ils s'imaginent que nous attribuons à la Sainte Vierge une nature différente de la notre, différente de celle de ses parents et de celle d'Adam tombé.

Or, nous ne prétendons rien de pareil. Nous pensons qu'elle mourut en Adam comme les autres ; qu'elle fut incluse, ensemble avec toute la race humaine, dans la sentence qui frappa Adam ; qu'elle encourut sa dette, tout comme nous ; excepté que à cause de Celui qui devait racheter sur la Croix à la fois elle et nous autres, sa dette fut remise par anticipation, et que la sentence ne fut pas exécutée.


Par péché originel nous entendons, comme je l'ai déjà dit, quelque chose de négatif, à savoir seulement ceci : la privation de cette grâce surnaturelle accordée gratuitement à Adam et à Ève au moment de leur création, la privation et les conséquences du fait d'être privé.

Pas plus qu'eux, Marie ne pouvait mériter la restauration de cette grâce ; celle-ci fut restaurée en elle par la libre bonté de Dieu, dès le premier instant de son existence. Elle ne se trouve donc jamais, en fait, sous le coup de la malédiction originelle, qui consistait dans la perte de cette grâce.

Ce privilège lui fut accordé dans un but spécial : pour la disposer à devenir la Mère de son Rédempteur à elle et du nôtre, l'y disposer au point de vue mental et spirituel, afin qu'à l'aide de cette première grâce elle pût croitre tellement en grâce qu'à la venue de l'Ange et du Seigneur, elle fût « pleine de grâces », préparée autant qu'une créature peut l'être, à le recevoir en son sein.





John Henri Newman
Lettre à Pusey, 1866
(Lettre à un frère séparé sur la dévotion mariale des catholiques)

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